Formation à destination des enseignants du secondaire, dans le cadre du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma.
En raison de la situation sanitaire actuelle, la formation se déroulera sur une matinée, via visioconférence le 13 janvier.
La séance se déroulera autour du film The Big Lebowski par Ethan et Joel Coen.
117 min / États-Unis / 1998
Avec Jeff Bridges, John Goodman, Julianne Moore, Steve Buscemi, David Huddleston
Jeff Lebowski, prénommé The dude, est un paresseux qui passe son temps à boire des coups avec son copain Walter et à jouer au bowling, jeu dont il est fanatique. Un jour deux malfrats le passent à tabac. Il semblerait qu’un certain Jackie Treehorn veuille récupérer une somme d’argent que lui doit la femme de Jeff. Seulement Lebowski n’est pas marié. C’est une méprise, le Lebowski recherché est un millionnaire de Pasadena. The dude part alors en quête d’un dédommagement auprès de son richissime homonyme…
Programme détaillé de la journée
Ludovic Chavarot :
The Big Sleep (Raymond Chandler), The Big Lebowski, The Big Nowhere (James Ellroy), tout semble plus grand (« Bigger than Life ») à Los Angeles et lorsqu’il s’agit de contextualiser un film des frères Coen, réalisé dans la mégalopole californienne, nous avons presque envie d’utiliser le fameux « Investigation Wall » (tableau constitué de photos des divers indices d’un crime) afin de relier entre elles les innombrables références qui gravitent autour du « Dude »…
Echanges
Claire Avit
Dans The Big Lebowski, les grands espaces mènent sur une piste de bowling, et les cowboys boivent une salsepareille au son des quilles.
Echanges
Gilles Berger
Les frères Coen sont des cinéastes postmodernes. C’est à dire que ce sont des cinéastes qui viennent après. Après que d’autres aient fait des films. On pourrait dire cela du spectateur également. Il est celui qui vient après. Les frères Coen sont des spectateurs devenus cinéastes et leurs films des cartes mentales cinéphiliques où le sens provient d’un réseau tissé entre des oeuvres, des genres, des époques. Quoi de mieux qu’avoir comme protagoniste un fumeur de haschich, un amateur de LSD, pour convoquer toutes ces visions ? Deux analyses de séquences considérant le cinéma comme une drogue optique donc…