LES INDES GALANTES, BIELUTINE – DANS LE JARDIN DU TEMPS – et BRAGUINO, trois courts métrages en présence du réalisateur Clément Cogitore.
Les indes galantes :
Clément Cogitore adapte une courte partie de ballet des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, avec le concours d’un groupe de danseurs de Krump, et de trois chorégraphes : Bintou Dembele, Igor Caruge et Brahim Rachiki.
Bielutine – dans le jardin du temps – :
La fabuleuse histoire de la collection d’art de la Renaissance des Bielutine.
Installés à Moscou et âgés de près de quatre vingt ans, Ely et Nina Bielutine vieillissent paisiblement dans la chaleur de leur appartement de la rue Nikitski. Un appartement moscovite tout ce qu’il a de plus ordinaire, sombre, étroit et rustique, un appartement comme beaucoup d’autres si ce n’est qu’ici de lourds verrous en protègent l’accès, si ce n’est que les visiteurs sont admis au compte-goutte, que plus aucune femme de ménage n’est autorisée à y accéder, que les murs sont recouverts de tableaux et que les auteurs de ces tableaux ont pour nom Le Caravage, Titien, Van Eyck ou Léonard de Vinci…
Braguino :
Au milieu de la taïga sibérienne, à 700 km du moindre village, se sont installées 2 familles, les Braguine et les Kiline. Aucune route ne mène là-bas. Seul un long voyage sur le fleuve Ienissei en bateau, puis en hélicoptère, permet de rejoindre Braguino. Elles y vivent en autarcie, selon leurs propres règles et principes. Au milieu du village : une barrière. Les deux familles refusent de se parler. Sur une île du fleuve, une autre communauté se construit : celle des enfants. Libre, imprévisible, farouche. Entre la crainte de l’autre, des bêtes sauvages, et la joie offerte par l’immensité de la forêt, se joue ici un conte cruel dans lequel la tension et la peur dessinent la géographie d’un conflit ancestral.
Une projection organisée par le Fonds régional d’art contemporain Auvergne et Sauve qui peut le court métrage.
Entrée libre.